Faire du camping : écologique ou pas ?

Mis à jour le par Equipe Rédaction

Dormir à la belle étoile, en tente, en van, en camping-car ou réserver son mobile home au camping des Flots bleus… Derrière le terme “camping” se cachent plusieurs réalités. On peut définir le camping comme l’activité de séjourner pendant plusieurs jours en plein air et dans la nature, dans un habitat nomade. En apparence, faire du camping est donc plutôt connecté à la nature et donc une forme de tourisme responsable. Est-il vraiment plus écologique et respectueux de l’environnement ? Et si oui, sous quelles conditions ? Tentons de répondre à la question. Pour mesurer l’impact écologique du camping, il faut prendre en compte plusieurs éléments tels que la gestion des déchets, l’empreinte carbone des déplacements ou encore l’influence de notre présence sur l’écosystème local. Tous ces facteurs permettent de comparer le camping à d’autres modes de tourisme dits “responsables” ou encore d’estimer le caractère éco-friendly d’un camping par rapport à un autre. Alors, à tous les campeurs qui souhaitent concilier vacances, nature et conscience écologique et qui se demandent suivez le guide et découvrez quelques conseils pour faire de votre aventure camping un mode de vacances plus responsable.

Faire du camping : écologique ou pas ?

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🚗 Où camper et comment y aller ?

Aller camper peut sembler, par définition, écologique. Pourtant, si vous le faites à l’autre bout du monde et que vous prenez un vol long-courrier pour vous y rendre… Votre empreinte carbone risque sérieusement de grimper. De même que sillonner les routes de France en van n’a pas le même impact que privilégier les transports collectifs tels que le train ou encore le bus. 

Ainsi, l’un des principaux aspects à considérer lorsque vous voyagez, c’est l'empreinte carbone associée à vos déplacements.

D’ailleurs, connaissez-vous le moyen de transport le plus utilisé par les campeurs ? Souvent situés dans des zones reculées ou peu desservies par les transports en commun, les campings encouragent souvent les vacanciers à prendre la voiture. Le camping-car, lui, est particulièrement énergivore. 

Selon la distance parcourue et le transport choisi, l’impact écologique du trajet peut donc être significatif. Camper c’est écolo oui mais tout dépend où et comment vous rejoignez votre destination.

💡 Le conseil décarboné : pour réduire votre empreinte carbone, optez pour des destinations plus proches et privilégiez les transports en commun ou pratiquez le covoiturage. L'écomobilité, on s'y met maintenant ! 

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🚮 Qui dit camping, dit déchets : qu’est-ce qu’on en fait ?

Un autre facteur auquel on pense peu lorsqu’on part camper : que faire de nos déchets et surtout comment les réduire au maximum ? Camper implique souvent de voyager léger, quitte à parfois privilégier certains matériaux moins durables tels que le plastique. 

Par exemple, savez-vous comment bien choisir une gourde écologique et non toxique ? Par ailleurs, le manque de certaines commodités peut nous inciter à succomber à l'utilisation d’équipements jetables qui s'avèrent souvent antinomiques avec les grands principes de l’écologie. 

En effet, ces pratiques génèrent une quantité importante de déchets pas toujours correctement recyclés ou valorisés, surtout dans les zones de camping sauvage. Par ailleurs, même s’ils ont été remplacés par des matériaux recyclables tels que le bois ou le bambou, les produits à usage unique restent moins écologiques que des ustensiles réutilisables. 

La question des sanitaires pose également souci. La présence de campeurs peut parfois entraîner une pollution des sols et des eaux. Certains campings prennent des dispositions pour privilégier des détergents éco-responsables, par exemple.

💡 Le conseil aux campeurs : privilégiez des produits d’hygiène biodégradables ou solides qui produisent moins de déchets et préférez les réchauds à bois ou les lampes torches solaires. Et pour plus d'infos :5 produits à bannir de sa salle de bains

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🐛 Qui dit camper dit cohabiter et préserver la biodiversité

Le camping, surtout s'il est pratiqué en dehors des sites aménagés, peut avoir un impact sur la biodiversité locale. Piétiner les sols, installer une tente au milieu d’un habitat naturel ainsi que nos bruits ambiants peuvent perturber la faune autant que la flore, notamment dans les zones sensibles comme les parcs naturels ou les réserves comme celle de Camargue par exemple. 

S’il attire de plus en plus d'adeptes, le camping sauvage peut causer, malgré lui, des dommages irréversibles sur les écosystèmes en présence. Mieux vaut donc bien se renseigner sur le lieu avant de planter sa tente.

💡 Conseil de savoir vivre avec les autres vivants : Pour minimiser l’impact de notre présence sur la faune et la flore locale, mieux vaut camper uniquement dans les zones désignées et suivre les sentiers balisés.

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⛺ Comment bien choisir son camping ?

Contrairement aux campings traditionnels où l’accent est mis sur les commodités et le confort, les campings éco-responsables ou écologiques s’attachent à développer une approche durable et un fonctionnement respectueux de la nature et des écosystèmes. 

Recyclage, compost, restrictions d’eau, lumières à détecteurs de mouvements, énergies renouvelables sont autant de bonnes pratiques mises en place par les campings soucieux de réduire leur impact sur l’environnement.

💡 Conseil anti greenwashing : Scrutez le descriptif du camping ou appelez pour connaître leurs initiatives responsables et les activités proposées autour de la nature.

À retenir :

S’il est compliqué d’avoir une empreinte écologique nulle, il est toujours possible de la réduire significativement en adoptant des pratiques responsables. Ainsi, le camping peut tout à fait être écologique et intégrer des pratiques durables telles que choisir des énergies renouvelables, installer une gestion raisonnée des déchets, réguler l’utilisation de ressources comme l’eau ou la lumière par exemple. Pour ceux qui optent pour le camping sauvage, il s’agira de sélectionner des équipements durables, d’adopter des comportements respectueux de l’environnement ou encore de sélectionner une destination pas trop lointaine où votre présence ne constitue pas une menace pour la biodiversité.


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Sources : Itinéraires de voyages - Ethic & trips - Slow village - Zerowaste

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