Les avantages de l’écopâturage :
D’abord, il constitue une alternative sérieuse à l’utilisation de produits pesticides et permet ainsi de lutter contre la pollution aux produits phytosanitaires qui touche les cours d’eau et les nappes phréatiques et menace entre 25 et 40% des sources d’eau potable du globe. L’urgence est donc bien réelle.
Le mouton, alternative aux machines
À l’heure où la machine remplace l’homme, le mouton prend sa revanche et remplace la tondeuse ! En effet, l’écopâturage participe non seulement à préserver la biodiversité mais aussi à limiter la production de gaz à effet de serre, tout en préservant la qualité de l’air. Une aubaine, même en ville ! En effet, selon les données de l’Agence pour la qualité de l’air de l’État de Californie, le moteur d’une tondeuse produirait 93 fois plus d’émissions par litre d’essence qu’une voiture.
Silence, on broute
Vous entendez ? Précisément ! Le bruit des tondeuses a laissé place à un tableau champêtre de moutons, vaches et chevaux qui pâturent bien tranquilles. Et c’est toujours une pollution sonore en moins ! Saviez-vous que le bruit est un enjeu de santé publique en ville ? La preuve : le conseil national du bruit et l’ADEME estiment que le bruit coûterait à la France au moins 147 milliards d’euros par an.
On n’a pas de pétrole mais on a des moutons
Enfin, l’écopâturage permet de réduire considérablement les dépenses de carburant ainsi que la dépendance de l’Europe à l’hégémonie énergétique de certains pays.
L’écopâturage préserve la biodiversité
La biodiversité qu’est-ce que c’est au juste ? Née dans les années 80, le concept de biodiversité ou diversité biologique désigne la variété d’espèces vivantes animales ou végétales présentes sur terre. Ainsi, outre l’aspect non polluant et économique de l’écopâturage, remplacer les machines par des moutons, des chèvres, des chevaux, des ânes, capables de consommer suffisamment de fourrage, permet de préserver une grande diversité d’espèces ainsi que l’équilibre de l’écosystème naturel. Des bovins aux caprins en passant par les équidés, l’écopâturage favorise la promotion de races autochtones, rustiques et peu valorisées car jugées désuètes et loin des pratiques agricoles modernes.
Les inconvénients de l’écopâturage
Avant de vous lancer, il est essentiel de garder en tête certaines contraintes. L’écopâturage implique un coût d’installation de clôtures et d’accès à l’eau. Par ailleurs, avoir des animaux nécessite des attentions particulières : outre l’achat de l'animal, des frais d'identification, de recensement, de tonte (pour les moutons) et de visites vétérinaires sont à prévoir.
Il est possible de louer les animaux auprès d’éleveurs mais la sécurité des animaux vous incombe et pourra nécessiter de prendre une assurance. Enfin, pour que la pratique reste retable, l’écopâturage n’est accessible qu’à partir d’une certaine superficie de terrain.
À retenir :
L'écopâturage est bien plus qu'une méthode d'entretien des espaces verts : c'est un véritable modèle de gestion écologique et durable des territoires. En favorisant la biodiversité, en préservant les sols et en réduisant l'empreinte carbone, cette pratique s'impose comme une solution d'avenir face aux défis climatiques et environnementaux. Économique, écologique, respectueux des cycles naturels, l'écopâturage participe aussi grandement à recréer du lien entre les campagnes et les villes.
Explorer - protéger - se ressourcer #BornToBeWild
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Sources : L’ADN - FFEcopâturage
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