La très forte empreinte environnementale de l’alimentation animale
Si l’on en croit le média NOWU, la nourriture des chiens et des chats polluerait autant que 3 millions d’Américains. Une étude néo-zélandaise de 2009 publiée dans la revue New Scientist avait même conclu que l'empreinte carbone annuelle d’un chat domestique serait comparable à celle d'une Golf Volkswagen 😱 !
Les chats sont en effet de grands consommateurs de nourriture industrielle, et ne sont définitivement pas d’aussi efficaces poubelles de table que leurs confrères canins, qui sont bien souvent nourris en partie des restes de table. De fait, un chat ne PEUT pas devenir végétarien : il s’agit en effet d’un carnivore strict !
Pour en savoir plus sur l’impact environnemental de l’alimentation de nos animaux de compagnie, c’est par ici 👉 Peut-on être écolo et avoir un animal de compagnie ?
🌿 Pour limiter la pollution engendrée par Félix, nous vous suggérons :
- De stériliser votre fidèle compagnon ✂️ : un couple de chats peut engendrer 20 000 individus en 4 ans !
- De privilégier les aliments secs (croquettes) aux aliments humides (pâtée), même si bien souvent, c’est encore cette dernière qu’il préfère 😾…
Une litière pas si propre qu’il n’y paraît
Si certains chats domestiques font exclusivement leurs besoins dehors, d’autres, qui ont parfois un accès limité à l’extérieur, les font en tout ou partie dans leur litière 💩. Or, celle-ci consomme des ressources non renouvelables, telles que l’argile, et utilise parfois des ingrédients polluants et néfastes pour l’environnement (parfums, agents blanchissants…).
Les litières minérales, notamment, à base de bentonite ou de silice, sont des calamités pour la nature, avec à la clé 615 000 tonnes par an de déchets toutes litières confondues.
🌿 Pour limiter son impact écologique au petit coin également, préférez les litières végétales 100 % naturelles et biodégradables, à base de bois (fibres, copeaux, granulés), de carton ou de céréales.
❓ Le saviez-vous ? Les chats domestiques et errants menacent également la population de chats forestiers, ou Felis silvestris, en raison d’un effet d’hybridation et de transferts de gènes entre ces espèces proches, mais également du fait de la transmission de maladies telles que le coryza ou le FIV. Un argument de plus pour la stérilisation !
À retenir
Le chat est sans nul doute un majestueux représentant de la gente féline, qui nous fascine à plus d’un titre, mais sa domestication n’est pas sans effet sur l’environnement. En effet, d’une part l’alimentation industrielle nécessaire à son entretien est loin d’être sans effet sur le climat, mais non content de disposer d’une appétissante gamelle de croquettes, c’est un chasseur invétéré qui ne peut s’empêcher de décimer les petits mammifères, oiseaux et reptiles environnants, au point de représenter un véritable danger pour la biodiversité. Enfin, sa litière, en fonction de sa composition, n’est-elle non plus pas neutre pour la planète. Néanmoins, adopter les bons réflexes permet de réduire autant que possible son impact environnemental.
Explorer - protéger - se ressourcer #BornToBeWild
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Sources : lepoint.fr, lemonde.fr, huffingtonpost.fr
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