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1. Choisir la bonne méthode pour fabriquer son compost
On ne fait pas son compost de la même façon selon que l’on habite en maison ou en appartement. Si votre terrain fait plus de 1.000m2 🌲, vous pouvez opter pour le compostage en tas. Cette méthode, très simple, consiste à entasser les déchets à un endroit choisi. Mais si votre jardin est de petite ou de moyenne taille, le bac s’avère être la meilleure des solutions pour réussir son compost. Enfin, on opte pour le lombricomposteur 🐛 si on vit en appartement. Dans cette petite boîte installée sur le balcon ou même à l’intérieur, des dizaines de vers de terre se régalent de vos déchets.
🌍 Faire son compost, une très bonne idée pour la planète !
2. Dans un compost, tous les déchets ne se valent pas !
Pour réussir son compost, il faut savoir résister à l’envie d’y jeter tous les restes de son assiette sans réfléchir. Certains aliments ne doivent pas rejoindre le tas en décomposition car ils détruiraient l’équilibre chimique. On prend donc le temps d’apprendre quels déchets on peut, ou non, mettre dans le composteur. Et on évite l’erreur classique qui consiste à seulement y jeter des déchets verts humides. Pour chaque poignée de restes alimentaires, il faut ajouter la même poignée de déchets bruns. Cela peut être des feuilles mortes de votre jardin 🍂, ou des bouts de carton 📦 si vous n’avez pas la chance d’avoir un extérieur.
🤓 La petite astuce en plus : pour éviter les allers-retours au composteur, vous pouvez stocker temporairement vos déchets alimentaires dans un seau spécial placé dans votre cuisine. Une fois par semaine, videz-le sur le compost en ajoutant ensuite la même quantité de déchets bruns.
3. Fiez-vous à vos sens pour savoir doser l’humidité
Elle est la clé d’un compost en bonne santé. Si le contenu est trop sec, c’est tout le processus de transformation des déchets qui s’arrête. À l’inverse, si l’humidité est trop présente, le mélange pourrit et dégage de mauvaises odeurs. Pour réussir votre compost il va donc falloir apprendre à évaluer l’humidité et savoir la rectifier si nécessaire. Faites confiance à vos sens :
- Si votre nez 👃 repère un fumet désagréable, c’est qu’il y a trop d’eau et qu’il va falloir ajouter des déchets bruns et secs.
- Au toucher, le compost doit être aussi humide qu’une éponge essorée.
- Vous voyez des blocs compacts plutôt qu’une matière souple ? Arrosez légèrement le tout.🚿
4. Réussir son compost, c’est aussi l’aérer régulièrement
Pour fermenter sans créer de mauvaises odeurs, le compost a besoin d’être aéré. Lorsque vous ajoutez des déchets, mélangez-les bien au reste. Dans le cas d’un bac à compost, l’utilisation d’une tige d’aération une à deux fois par semaine est fortement conseillée. Il suffit de l’enfoncer jusqu’au fond et de la tourner d’un quart de tour avant de l’enlever. Ce geste va créer des cheminées d’aération qui aideront à réussir le compost. Pour le tas, il faudra le retourner régulièrement.
À retenir : Réussir son compost demande d’apprendre quelques gestes et de faire preuve de patience. Si vous suivez nos conseils, dans quelques mois vous obtiendrez un terreau à la couleur sombre et à la délicieuse odeur de sous-bois 🌳. Des déchets qui se transforment en engrais survitaminé : la nature n’en finit pas de nous surprendre ! Explorer. Protéger. Se ressourcer. #BornToBeWild |
Sources : L’Info Durable - Mon potager en carré - Alchimistes - Ecoconso
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