Pourquoi devrions-nous dire au revoir aux tickets ?
C’est à la fois pour préserver la santé des acheteurs et l’environnement 🌍 que cette mesure a vu le jour, portée par la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire :
C’est assez méconnu, mais les tickets de caisse contiennent des substances dangereuses pour notre santé. En effet, le bisphénol A (BPA), inscrit sur la liste des substances « extrêmement préoccupantes » par l’Agence européenne des produits chimiques et pourtant interdit dans les matériaux au contact des denrées alimentaires depuis janvier 2015, continue d’être présents sur les reçus en papier édités par milliards chaque année, qui en sont littéralement truffés. Il permet en effet d’y fixer l’encre. Le problème, c’est qu’il y en aurait davantage dans une seule facturette que ce qui s’échapperait d’une bouteille en polycarbonate utilisée pendant plusieurs années, d’après les médecins ayant participé aux recherches en la matière 😱. Ce perturbateur endocrinien est une substance chimique dangereuse qui favorise les fausses couches, le cancer de la prostate et les naissances prématurées, même à faibles doses. Résultat : la manipulation d’un simple ticket de caisse vous met en danger et transfère une quantité importante de bisphénol A (BPA) sur vos mains, ce qui favorise son absorption par la peau et par ingestion, en contaminant la nourriture manipulée ultérieurement.
Imaginez seulement : le taux de BPA présent dans le sang est 8 fois plus élevé chez les caissières que chez une personne lambda ! Mais heureusement, certains acteurs du secteur l’ont évacué du procédé de fabrication des tickets de caisse, au profit du… bisphénol S (BPS), également perturbateur endocrinien 🤨, moins agressif, certes, mais qui se dégraderait plus difficilement posant davantage de problèmes environnementaux. |
De plus, celui-ci est bien souvent automatiquement généré, alors que de très nombreux consommateurs n’en éprouvent plus du tout l’utilité. Il s’agit donc d’une source de gaspillage importante : pas moins de 30 milliards sont imprimés chaque année, bien souvent en vain, alors qu’ils ne sont pas recyclés ♻️. Cette mesure permettrait d’économiser l’équivalent de 150 000 tonnes de papier chaque année, ce qui laisse au passage d’entrevoir d’intéressantes sources d’économie.
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Pourquoi attend-on si longtemps pour la mettre en œuvre ?
Parce que ça n’a l’air de rien, comme ça, mais c’est une petite révolution pour les commerçants, parmi lesquels seuls 10 % ont déjà adopté le ticket de caisse dématérialisé, et les consommateurs, dont certains sont encore très attachés à ce petit bout de papier, en particulier la vieille génération. De plus, le contexte inflationniste rend actuellement plus fréquente la consultation du ticket par les acheteurs. Conclusion : ce ne serait pas vraiment le moment ⏰.
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