Selon une étude IFOP de 2022, 90% des jeunes se disent concernés par le changement climatique dont 51 % le considèrent comme leur première source d’inquiétude. En parallèle, Face à ce constat, à l’urgence climatique et dans un contexte national de planification écologique, l’Etat a annoncé en Janvier 2024, la création d’un Service Civique Écologique. C’est une forme particulière de service civique qui permet aux jeunes de s’engager au service de la société tout en contribuant à la préservation de l’environnement. Il offre aux jeunes l’opportunité de participer activement à la transition écologique, tout en développant des compétences professionnelles et personnelles. Ce programme s'inscrit dans une démarche de sensibilisation et d'action concrète pour protéger la biodiversité, lutter contre le changement climatique et promouvoir des modes de vie durables.
Le Service Civique original est un engagement volontaire destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, pouvant aller jusqu’à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap. Il dure entre 6 et 12 mois et permet aux volontaires de s'investir dans des missions d'intérêt général au sein d’organismes publics ou d’associations.
Le volontaire reçoit une indemnité mensuelle, et l'expérience, bien qu’enrichissante sur le plan personnel et citoyen, n'est pas un emploi salarié. Le but est d’inciter à la citoyenneté active et solidaire. Le Service Civique Écologique, lui, se concentre sur les enjeux environnementaux.
Cette forme de service civique, plus spécifique, permet de sensibiliser la jeunesse à l’urgence face au réchauffement climatique et à la nécessité de préserver l’environnement tout en les engageant concrètement sur le terrain. Le Service Civique Écologique a pour objectif de proposer d’ici 2027 à 50 000 jeunes de s'engager concrètement auprès d’associations, de collectivités ou d’acteurs publics engagés pour l’environnement.
Les missions proposées dans le cadre du Service Civique Écologique sont variées et couvrent de nombreux aspects de la transition écologique. Parmi les domaines d’intervention les plus fréquents, on retrouve :
L’objectif principal du Service Civique Écologique est de contribuer à former une génération engagée, motrice et consciente des défis environnementaux.
En offrant aux jeunes la possibilité de s’impliquer activement, il vise à les responsabiliser tout en leur permettant de devenir des acteurs du changement au sein de la société. Ce programme joue également un rôle important dans l’éducation à l’environnement.
En participant à des missions concrètes, les jeunes apprennent à mieux comprendre les enjeux écologiques et acquièrent des compétences qui leur seront utiles dans leur vie personnelle comme professionnelle. Beaucoup d'entre eux découvrent une vocation pour les métiers de l’environnement ou de la transition énergétique.
Le Service Civique Écologique représente un tremplin pour les jeunes qui souhaitent s’investir dans des carrières liées à l’environnement, mais aussi pour ceux qui désirent simplement contribuer de manière concrète à la protection de la planète.
L’expérience acquise lors de ces missions est valorisante et constitue une première immersion dans le monde professionnel, avec la possibilité de travailler en équipe, de développer des compétences de terrain et d’apprendre des experts du secteur.
| À retenir : Le Service Civique Écologique est bien plus qu’un engagement volontaire : c’est une opportunité pour les jeunes de s’investir dans un projet porteur de sens et pour un avenir durable. En participant à ce programme, ils contribuent non seulement à la protection de l’environnement, mais ils deviennent également les ambassadeurs d’un mode de vie plus respectueux de la planète. Face à l'urgence écologique, cette initiative permet de créer un lien direct entre la jeunesse et les enjeux environnementaux, tout en leur offrant une expérience humaine et professionnelle enrichissante et valorisante, à l’instar des stages qu’ils peuvent effectuer tout au long de leur scolarité. Et avec un peu de chance, l’initiative permettra, pourquoi pas, de créer des vocations… Explorer - protéger - se ressourcer #BornToBeWild |
Sources : Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires - Wedemain
Article proposé par Equipe Rédaction
Amoureux de la nature - Born To Be Wild
Ouvrir ses fenêtres de bon matin et découvrir que l’orage est là : ça peut parfois mettre un coup au moral. Mais au lieu d’annuler toute activité à l’extérieur, on devrait plutôt être heureux de se balader dans ces conditions. Oui, même sous les gouttes. Pourquoi ? Voici 7 bonnes raisons de sortir sous la pluie.
Surexposition aux écrans et multiplication des sollicitations… Difficile de canaliser son énergie sur une tâche précise dans ces conditions. Pour répondre à ce nouveau problème, internet propose toute une panoplie d’applications… Qui nous obligent à rester connectés à nos smartphones ! Et si la solution était en fait devant nous depuis toujours ? Pour la science, cela ne fait plus aucun doute : pour améliorer votre concentration, faites un tour en forêt !
Explorer les sous-bois, chercher des yeux les chapeaux dépassant des feuilles et débusquer les meilleurs coins… Partir à la cueillette des champignons avec les enfants est une très bonne idée ! Tels des aventuriers, lancez-vous à la recherche du trésor caché de la forêt en famille. 🍄🌲👩👩👧👦
Dans la catégorie « pollution des écosystèmes », on vous présente l’eutrophisation ! Un terme barbare qui désigne un syndrome de mauvaise qualité des eaux douces ou marines caractérisé par la prolifération de végétaux aquatiques, en raison d’apports excessifs en phosphore et en azote… Ce terme est en effet tiré du grec « eutrophos », qui signifie « bien nourri », ou « nourrissant » : ces algues reçoivent trop d’apports et se développent de manière anormale et excessive, ce qui n’est pas sans poser problème pour la biodiversité environnante… Quelles sont les causes de l’eutrophisation ? En quoi est-ce néfaste ? Le point sur cette réaction en chaîne dévastatrice 👇
Véritable poumon au cœur du département des Yvelines, la Forêt de Rambouillet s’étend sur près de 30 000 hectares et réunit pas moins de 29 communes. À moins d’une heure de Paris, elle a été classée : “Forêt de Protection” depuis 2009. Ainsi, tout en maintenant la biodiversité et l’équilibre des écosystèmes qu’elle héberge, elle offre aux riverains une sécurité face aux risques naturels ainsi qu’une incroyable qualité de vie. Occasionnels et locaux profitent, toute l’année, d’une large palette d’activités culturelles, sportives, de loisirs ou ressourçantes. À explorer !
Le Land art consiste à utiliser la nature comme support et outil de création, au travers de la conception d’une œuvre éphémère qui s’intègre dans son environnement et dans le paysage, à partir d’éléments présents sur place 🌿 : fleurs, cailloux, feuilles, branches, sable, mousse, fruits, marrons, glands, galets, pommes de pin, graines… Le Land art est accessible à tous, et notamment aux enfants, et cette activité nature a beaucoup à leur apporter. Il fait appel à l’imaginaire et à la créativité, tout en leur permettant de travailler leur motricité fine. Cette activité n’en oublie pas de leur ouvrir une porte sur de nombreuses découvertes de l’univers de la nature, afin de développer leur vocabulaire et leurs connaissances. Elle présente donc de nombreux atouts pédagogiques.
🪵 Avec la crise énergétique, nombreux sont ceux qui en reviennent aux fondamentaux : le chauffage au bois. Parfois, il s’agit tout simplement de faire une bonne flambée juste pour le plaisir des sens. Quoi qu’il en soit, l’heureux propriétaire d’un poêle, d’une cheminée ou d’un insert a besoin de matière première : de bois, énergie renouvelable et moins chère que le gaz, l’électricité ou le fioul dont les cours se sont envolés, mais loin d’être donné quand même. Mais au fait, a-t-on le droit de se ramasser du bois en forêt pour se chauffer ? 🤔
Le Tamier, c’est cette plante vivace Française aux baies rouges, aux lianes pouvant atteindre 4 mètres de hauteur et aux fleurs iconiques en forme de cœurs allongés. Présent en Europe, en Asie mais aussi en Afrique du Nord et plutôt rustique, le tamier est favorisé par un soleil ombragé et apprécie les sols riches et argileux. Ouvrez l’oeil lors de vos prochaines promenades, il n’est pas rare de le croiser dans nos forêts ou sur les bords de routes, enroulé dans le sens des aiguilles d’une montre, autour d’arbres ou de poteaux. Le Dioscorea Communis pour les latinistes (ou ceux qui veulent briller en soirée) porte également de nombreux surnoms qui laissent déjà deviner quelques-unes de ses propriétés. Découvrons ensemble les vertus médicinales et les contre-indications de celui qu’on appelle aussi parfois : “herbe aux femmes battues”, “sceau de la vierge”, “vigne noire” ou encore “raisin du diable.”
Vinted est LA plateforme en ligne de vente, achat ou échange de vêtements et accessoires d’occasion. Leader depuis 2008 avec plus de 80 millions de membres inscrits dans plus de 18 pays : elle a révolutionné nos manières de consommer la mode. Sur le papier, l’idée semble bénéfique pour la planète autant que pour nos économies mais le marché de la seconde main est-il vraiment écologique ? À première vue, prolonger la durée de vie de nos vêtements et réduire le gaspillage textile s’inscrit dans une démarche durable. Pourtant, des études ont montré que faire son shopping sur Vinted ou d’autres plateformes de seconde main n’est pas sans conséquences et présente même des impacts environnementaux sous-estimés. Emballages, livraison ou encore hyperconsommation : de la fast fashion à la seconde main : bilan écologique d’une pratique appartenant à l’économie circulaire sur le papier.
L’écopâturage, vous connaissez ? Cette méthode consiste à louer des moutons auprès d’agriculteurs pour gérer l’entretien des espaces verts urbains. Si laisser les herbivores domestiques pâturer n’a rien de très nouveau à la campagne, c’est une pratique assez récente en ville. Outre le plaisir d’observer paître d’adorables moutons, cette pratique présente des avantages pratiques, écologiques et économiques certains. Découvrons ensemble comment l’écopâturage participe au maintien de la biodiversité et comment il contribue à préserver l’environnement mais pas seulement. En effet, si ce n’est pas l’objet premier, faire appel aux ruminants pour entretenir les terres permet également une meilleure maîtrise des budgets des municipalités. Enfin, qui aurait cru qu’un animal, si attachant soit-il, aurait permis de recréer du lien entre monde rural et monde urbain ?
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