Économiser l’eau, un enjeu écologique de taille
Il est grand temps de ménager les nappes phréatiques, depuis lesquelles 2/3 de l’eau du robinet est prélevé. Et pour cela, l’installation d’un récupérateur d’eau relève du bon sens : c’est un geste à la fois écologique et économique 🌍, ce qui n’a pas échappé aux pouvoirs publics. C’est pourquoi des aides fleurissent dans différentes régions de France afin d’aider les ménages à s’équiper.
Un excellent investissement vite rentabilisé, certes, mais pas des moindres, car en fonction de la capacité de 100 à 5 000 litres, les prix peuvent devenir dissuasifs et varient de quelques dizaines à quelques milliers d’euros, clairement pas à portée de toutes les bourses 😬.
❓ Le saviez-vous ? L’empreinte eau des Français, c’est-à-dire l’eau consommée au robinet par chacun d’entre eux mais également l’eau « virtuelle », nécessaire à la fabrication des biens et services qu’il consomme s’élève à 233 m3 par habitant.
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Quid des aides de l’Etat
Le plan eau présenté récemment par le gouvernement ambitionne de diminuer de 10% l’eau prélevée d’ici 2030, et prévoit la mise en place d’un certain nombre de mesures, considérant que la raréfaction de l’eau est l’affaire de tous. L’enjeu écologique est de taille. 👉 Le « Plan Eau », que contient-il au juste ?
Pourtant, il n’existe pas, actuellement, d’aide de l’Etat pour le financement d’un récupérateur d’eau de pluie, ni de crédit d’impôt 🤔, si ce n’est le taux de TVA qui s’est abaissé à 10% contre 20% pour toute installation, seulement en ce qui concerne les résidences principales de plus de deux ans. Le gouvernement considère en effet, selon les mots de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, qu’« Une mesure de soutien généralisée partout en France (…) n’aurait pas forcément de sens ».
Les collectivités locales à la rescousse
Ce sont donc les collectivités locales (région, département, mairie) qui y pallient et qui se sont saisies de ce dossier d’importance 💪. 74 collectivités françaises ont déjà mis en place des subventions, bons d’achat, ou crédits d’impôt, dans cet objectif. Les montants accordés sont très variables d’une situation à une autre, et s’échelonnent de 20 à 5.000 €, notamment dans les Alpes Maritimes.
Certains vont même plus loin, et imposent l’installation d’une réserve d’eau de pluie pour toute nouvelle construction, comme c’est le cas à Beaume-Drobie, en Ardèche, à raison d’un mètre cube d’eau pour 10m² de surface couverte 👏. C’est ce que rapporte, localité par localité, linfodurable.fr sur une carte interactive qui répertorie l’ensemble des aides actuellement disponibles.
Si vous envisagez de vous équiper, ne manquez pas de la consulter et de joindre au préalable votre mairie 📞 afin de connaître les éventuelles aides mises en place dans votre commune !
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À retenir :
La multiplication des canicules et des périodes de sécheresse, symptomatique du réchauffement climatique, remet en question notre gestion de l’eau. À cet effet, l’installation d’un récupérateur d’eau de pluie à la maison permettrait de réduire notre consommation de manière conséquente, et ainsi d’optimiser notre utilisation de cette ressource précieuse. Néanmoins, la dépense, même si elle se rentabilise avec le temps, n’est pas anodine, en particulier à partir d’une certaine contenance. C’est pourquoi de nombreuses collectivités locales soutiennent, à l’aide de subventions et d’aides, l’achat et l’installation de ces dispositifs, à défaut d’aide de l’Etat généralisée sur l’ensemble du territoire.
Explorer - protéger - se ressourcer #BornToBeWild
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Sources : statistiques.developpement-durable.gouv.fr, futura-sciences .com, francebleu.fr, linfodurable.fr
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