Installer un récupérateur d'eau de pluie, la bonne idée !

Mis à jour le par Equipe Rédaction

L’eau étant une ressource limitée, tout ce qui peut concourir à en user avec parcimonie est à envisager. N’oublions pas en effet que si la planète bleue est composée à 72% d’eau, moins de 1% de l'eau sur Terre est potable 🌍 ! Sans oublier que le nombre d’êtres humains sur terre devient vertigineux, mais que la quantité d’eau, elle, n’augmente pas... L’heure est aux économies d’eau ! De nombreux gestes peuvent être adoptés au quotidien pour limiter autant que possible notre consommation, et parmi elles l’installation d’un récupérateur d’eau de pluie. Une idée de génie pour la planète et pour faire des économies. Suivez le guide !

Installer un récupérateur d'eau de pluie, la bonne idée !
Sommaire :

Les bonnes raisons d’installer un récupérateur d’eau de pluie

Face au réchauffement climatique, l’économie d’eau potable et l’un des plus grands enjeux de notre siècle. Nous le savons bien, l’eau, même si elle coule à flots de nos robinets, n’en est pas moins une ressource précieuse et rare 💎. Dans une préoccupation de développement durable, une démarche de gestion raisonnée de l’eau peut parfaitement et assez facilement être mise en place à la maison, à l’aide d’un récupérateur d’eau de pluie. Traiter l’eau consomme de l’énergie, divers produits… Du gaspillage quand il ne s’agit que d’arroser ses légumes ou de tirer la chasse d’eau 🚻 ! Un consommateur français utilise en moyenne 150 à 200 litres d’eau par jour, trois fois plus qu’il y a 30 ans, ce n’est évidemment pas rien.

Ce dispositif, comme son nom l’indique, permet ainsi de récupérer l’eau de pluie afin de la stocker pour l’utiliser pour son usage personnel. Voilà pour le scoop n°1 😅! On peut noter deux conséquences directes à un pareil système :

  • Votre consommation d’eau provenant du réseau de distribution s’en trouvera réduite d’autant, et ça, c’est une bonne nouvelle pour la planète🥳 !
  • Votre facture d’eau s’en trouvera allégée 💰 : le prix de l’eau augmente chaque année, et un tiers de la consommation d’un foyer est imputable à la seule chasse d’eau. Tout mis bout à bout, une cuve pourrait vous permettre d’économiser, en tout, jusqu’à 50 % de votre facture.

Avec une superficie de toit de 1O0 m², il est ainsi possible de récupérer en moyenne de 3 000 à 60 000 litres d'eau de pluie par an 💪 ! Imaginez seulement toutes les économies réalisées… 

On estime par ailleurs que 45% de l’eau consommée dans notre pays pourrait parfaitement être issue d’eau de pluie, une très bonne nouvelle pour les nappes phréatiques qui ont tant de mal à se remplir ! À condition que tout le monde joue le jeu…

👉 Être écoresponsable, qu'est-ce que c'est ?

Que dit la loi ?

La récupération d’eau de pluie est encadrée par la réglementation. La loi autorise ainsi la récupération et le stockage de l’eau de pluie pour son usage personnel, mais uniquement dans certains cas et sous certaines conditions. Bien entendu, si elle peut tout à fait convenir pour un usage domestique, la consommation alimentaire est rigoureusement exclue ⛔.

  • En intérieur, l’eau de pluie peut être utilisée pour remplir votre chasse d’eau 🚽, laver les sols, et laver le linge à la condition d’utiliser un dispositif de traitement de l’eau adapté. En cas d’utilisation intérieure, les robinets d’accès doivent être clairement identifiés afin qu’aucune confusion ne soit possible avec de l’eau du robinet, faisant obligatoirement apparaître la mention « Eau non potable » accompagné d’un pictogramme explicite. Ces robinets doivent par ailleurs pouvoir être verrouillés ou bloqués, et ne s’ouvrir qu’avec un outil spécifique non accessible à proximité immédiate. Il est également interdit d’installer un robinet distribuant de l’eau de pluie dans une pièce où se trouvent des robinets distribuant de l’eau potable, sauf cave, sous-sol et pièces annexes de type garage. 👉 Et sinon, pourquoi pas les toilettes sèches 😁 ?
  • En extérieur, elle pourra être utilisée totalement librement : pour arroser votre potager, vos plantes, nettoyer votre voiture ou votre terrasse…

Quoi qu’il en soit, l’eau de pluie récupérée devra avoir ruisselé sur une toiture non accessible (sauf maintenance et entretien), et le stockage pourra, au choix, être effectué dans une cuve hors-sol ou enterrée, sans qu’aucun produit antigel n’y soit appliqué. 

📌
Une déclaration en mairie est obligatoire dans le cas où votre installation est raccordée au réseau d’assainissement collectif, c’est-à-dire du traitement des eaux usées, donc généralement dans le cas où vous opteriez pour un usage intérieur de votre domicile.

Comment ça fonctionne ?

Comment ça fonctionne ? Rien de plus simple ! Il s’agit en fait d’une simple cuve reliée à vos gouttières. Lorsqu’une averse tombe, l’eau va tomber dans les gouttières, puis dégouliner dans la cuve et la remplir 🌦️. Elle sera filtrée avant d’y finir sa course, afin de retenir les feuilles d’arbres, insectes, et autres débris, ce qui permettra d’éviter la formation de vase. L’eau y sera ensuite puisée chaque fois que nécessaire :

  • À l’aide d’un robinet fixé sur la cuve si le récupérateur est hors-sol ;
  • Au moyen d’une pompe s’il est enterré.

👉 9 conseils simples et efficaces pour réduire son impact environnemental

Hors sol ou enterrée ? Telle est la question !

Le plus simple est bien sûr l’utilisation d’un récupérateur hors-sol, qui ne demande aucuns travaux préalables, hormis le raccordement de la cuve aux gouttières. Celui-ci convient très bien pour les usages extérieurs 🧑‍🌾. Vous en trouverez avec une contenance pouvant atteindre 1500 litres. D’une manière générale, 500 litres suffisent pour un arrosage d'appoint.

Un dispositif enterré ne s’improvise pas et sera logiquement plus onéreux : il demande de creuser pour installer la cuve à l’endroit prévu à cet effet, ce qui dépendra donc de la configuration du réseau de canalisations, puisqu’il devra y être relié. Il est donc préférable de faire appel à un professionnel 🚧 ! Ce système permettra un usage mixte, autant intérieur qu’extérieur, ce qui engendrera des économies plus intéressantes sur le long terme. Sa contenance pourra aller bien au-delà de 1500 litres, contrairement au récupérateur hors sol.

Si vous êtes un peu bricoleur, vous pouvez construire vous-même votre récupérateur d’eau hors sol à l’aide d’un tonneau en bois étanche, par exemple, ou l’acheter en jardineries et magasins de bricolage. Il vous en coûtera de quelques centaines à quelques milliers d’euros, selon le choix du système et sa complexité d’installation 💶. Des sommes rapidement amorties compte tenu des économies réalisées sur le long terme 😉 !

Sachez que certaines aides fiscales ou subventions peuvent être mises en place par les collectivités locales. Renseignez-vous !

Une eau douce, non calcaire (et gratos) !

Cette eau est certes non potable, mais elle n’est pas calcaire ni minéralisée, une bonne nouvelle pour votre potager, et pour votre machine à laver, si votre système vous permet de l’utiliser à cet effet. Le lave-linge pourra ainsi voir sa vie substantiellement prolongée grâce à l’utilisation de cette eau plus douce qui le préservera du tartre, sans parler de la quantité de lessive utilisée qui, plus efficace, pourra être revue à la baisse, bonne nouvelle pour la nature 🌿 ! Diantre, mais ça fait encore plus d’économie, ça ! Rappelons également que faire sa lessive soi-même est également une excellente idée pour la planète.

👉 Comment protéger les océans ? À nous de jouer !

Mieux, l’installation d’un système de stérilisation UV vous permettra de bénéficier d’une eau débarrassée à 99% de ses bactéries😯. Il est également possible d’installer un filtre à membrane ou osmoseur, ou un filtre céramique.

À retenir :

Nous sommes tous animés par un élan d’écocitoyenneté au regard du poids qui pèse de plus en plus lourd sur les épaules de la nature, des écosystèmes, de la biodiversité, … Bref, de la planète ! Notamment, la question de l’eau potable devient de plus en plus préoccupante, corrélativement à celle du réchauffement climatique. C’est pourquoi chacun devrait installer chez lui un récupérateur d’eau de pluie afin de puiser le moins possible dans les nappes phréatiques, et de s’en servir chaque fois que possible : pour arroser son jardin, tirer la chasse d’eau, ou même laver ses vêtements. Une installation qui a un coût, certes, mais qui sera vite amorti tant vos factures d’eau s’en trouveront réduites. L’un dans l’autre, chacun y trouvera son compte, un cercle totalement vertueux 🤗.

👉 Comment prendre soin de l'environnement ?

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Sources : service-public.fr, services-eau-france.fr, consoglobe.com, particuliers.engie.fr





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