Une mouche vorace à la piqûre redoutable
Méfiance car en plus d’être hyper pénible, elle pique : il s’agit en effet d’une espèce d’insecte hématophage. Autrement dit, elle se nourrit de sang 🧛♂️, oui, comme les vampires, même si elle peut occasionnellement se laisser tenter par un peu de nectar et de pollen.
Son rostre de type vulnérant pointé vers l’avant lui permet en effet de traverser sans peine la barrière cutanée des animaux, comme des humains.
Si elle n’est pas dérangée, elle se gorge complètement en une ou deux minutes. Elle injecte sa salive dans le derme de son hôte par un tube fin, nommé hypopharynx, puis aspire le sang par un second tube plus large. Une piqûre particulièrement douloureuse, qui provoque une sorte de pincement soudain 😵. Une fois abreuvée, on l’observe fréquemment se reposer au soleil, sur les murs, les troncs d’arbres, ou autres surfaces.
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De véritables colonies de mouches suceuses de sang…
Mais plus inquiétant encore, elle évolue bien souvent en groupe, capable de harceler des heures durant les animaux d’élevage au point de les empêcher de se nourrir, ou de se reposer, ce qui provoque un amaigrissement, et à l’extrême, une surmortalité.
Dans certaines zones qui lui sont particulièrement favorables, comme à la Réunion, il a été prouvé que les attaques répétées de mouches charbonneuses lors d’une pullulation peuvent causer des prélèvements sanguins pouvant atteindre un litre de sang par vache 😱.
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… Et vectrices de maladies !
Mais encore plus préoccupant, elle peut transmettre des maladies en passant d’une bête à l’autre : c’est le cas, par exemple, de la redoutée fièvre charbonneuse due à la bactérie Bacillus anthracis, qui touche autant les animaux que les humains, pouvant entraîner une septicémie, et le décès 🤒.
Rassurez-vous toutefois, la mortalité est inférieure à 1% des cas traités, mais tout de même, si on peut éviter 😅. Elle peut également transmettre d’autres maladies bactériennes et virales dues à des protozoaires et à des vers parasites : fièvre aphteuse, anémie infectieuse équine, peste porcine africaine, fièvre de la Vallée du Rift, anaplasmose… Ce qui en fait officiellement une belle cochonnerie.
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Comment s’en protéger ?
La meilleure des protections demeure la prévention. Il est important de leur interdire l’accès des maisons, en fermant les volets et/ou les fenêtres. En extérieur, en zone à risque, se couvrir et opter pour un pantalon et des manches longues est la meilleure des stratégies.
En cas de piqûre, le froid est un bon antidouleur et diminuera la réaction inflammatoire 🥶. Eau froide, glaçons… Tous les moyens sont bons ! Les démangeaisons peuvent subsister pendant une bonne semaine. D’autant qu’une réaction allergique n’est jamais à exclure !👉 Démangeaisons : 12 applications naturelles pour soulager votre peau
😉 Bon à savoir : le vent est un obstacle insurmontable au vol de ces satanées mouches piqueuses, qui se montrent en revanche particulièrement agressives par journée chaude et ensoleillée, ou pire orageuse.
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À retenir
L’été ne serait pas l’été sans son lot d’indésirables, et parmi eux, la mouche charbonneuse est particulièrement pénible et redoutable. Non contente d’être agaçante au dernier degré, elle pique et se nourrit du sang des animaux, et des humains, qu’elle croise sur son chemin. Une piqûre douloureuse, qui démange affreusement pendant plusieurs jours, mais surtout potentiellement vectrice de maladies. Ça ne fait aucun doute : la mouche des étables est à classer dans les espèces nuisibles dont il faut se préserver !
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#BornToBeWild
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Sources : consoglobe.com, sciencepost.fr, hal.science, lemagdesanimaux.ouest-france.fr
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