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Un physique sympathique
Le quokka, c’est avant tout une petite bête trop mignonne au physique enjôleur 🥰. Petit marsupial brun-marron de la famille des macropodidés mesurant de 40 à 54 cm, il peut peser de 2,7 à 4,5 kg et son espérance de vie s’étend de 5 à 10 ans. La femelle donne naissance à un ou deux petits par an, qui vivent dans sa poche ventrale pendant environ 6 mois.
Il a une longue queue et des pattes avant plus courtes, et griffues, lui permettant de creuser la terre et de grimper aux arbres. Il se tient le plus souvent debout, en appui sur ses pattes arrière.
L’origine de son succès ? Son sourire qu’il ne perd jamais, se prolongeant jusque sur ses bajoues bien charnues façon hamster 🐹.
Peace and love
En plus d’être super craquant et souriant, le quokka déteste le conflit, qu’il évite au maximum. C’est en effet l’un des rares animaux à ne jamais se disputer avec ses congénères pour la nourriture ou la reproduction 🕊️.
En revanche, question instinct maternel, on repassera, car la mère est capable de jeter son petit de la poche pour distraire un prédateur afin de s’enfuir et de survivre… Le jeune dépourvu de poils et aveugle, qui finissait tranquillement sa croissance bien à l’abri, n’a alors pas la moindre chance 😭.
Il n’est pas farouche, approche facilement les touristes et visite les maisons pour rechercher de la nourriture. Une chose est sûre, il s’est très bien adapté à la présence humaine et en tire profit. Animal très populaire en Australie, on y fabrique des quokkas en chocolat pour Pâques, comme nous faisons chez nous avec les lapins 🐰. C’est à se demander comment un animal aussi gentil a pu survivre jusqu’à aujourd’hui 🤗 !
Au menu du quokka
Il se délecte de plantes, tiges et feuilles, fruits, légumes, racines, graminées mais également d’insectes 🌱. Au menu par exemple, on trouvera des plantes de type Thomasia, des fleurs de l’espèce Dampiera hederacea ou Mirbelia dilatata, les plantes grasses (Arthrocnemum halocnemoides, Carpobrotus aequilaterus et Rhagodia baccata), ou éventuellement quelques arbustes.
Mais le quokka est un opportuniste. Il n’est pas rare qu’il fasse un peu les poubelles en dessert, ou qu’il visite les habitations à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent. Il est capable de stocker de la graisse à la base de sa queue, en prévision des mauvais jours, à la manière des kangourous 🦘.
Où l’apercevoir ?
Il est endémique du sud-ouest de l’Australie, et il a été identifié sur 10 sites différents. On le trouve essentiellement sur l’île de Rottnest, où il constitue l’unique mammifère terrestre. Mais également, de manière plus sporadique, sur l’île de Bald, dans la forêt de Jarrah, dans la chaîne Stirling ou encore autour de la ville de Perth. Sa population est donc très fragmentée sur une aire de répartition totale d’environ 20 000 km². Il apprécie les sous-bois denses en végétation, lui permettant de se protéger des prédateurs, de trouver à manger et de s’abriter en cas de fortes chaleurs, les fourrés marécageux ou les zones herbeuses australiennes.
Comment ne pas craquer devant son adorable bouille ?
SOS quokka en danger !
Le quokka garde le sourire, certes, mais l’espèce est en sérieux déclin : il reste environ 14 000 individus, dont 10 000 sur l’île de Rottnest 🥺. C’est pourquoi il est classé comme « vulnérable » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Avec son petit minois à croquer, il est la vraie proie de nombreux prédateurs introduits par l’homme, et la victime de la destruction de son habitat naturel. Certaines espèces invasives ont ainsi entraîné ces dernières son déclin progressif, telles que le renard roux, introduit par les colons britanniques, ou encore le chat et le dingo 🦊.
La fragmentation de ses populations le fragilise et ne favorise pas son expansion. Les individus ne migrent pas d’une zone à l’autre, et la diversité génétique commence donc à s’appauvrir. Il faudra donc s’attendre à des malformations et décès prématurés dans les prochaines générations, ce qui mettra immanquablement en péril la pérennité de l’espèce.
Le défrichage des zones forestières et le passage répété du porc sauvage, qui dévaste les zones marécageuses, piétine la végétation et crée des brèches pour les prédateurs, ont causé des dégâts le mettant en danger 🐗. De nombreuses collisions avec les voitures dans certaines régions n’arrangent pas les choses, et pour couronner le tout, les incendies à répétition détruisent des dizaines de milliers d’hectares de forêt.
Il bénéficie donc d’un plan de sauvegarde destiné à favoriser la reprise de son expansion, même si une grande partie de ses populations vit dans des zones où aucune mesure de protection n’a été mise en place.
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À retenir : Le quokka, ce petit charmeur, a conquis les internautes du monde entier avec son sourire ravageur. Nombreux sont les touristes qui chaque année accourent pour faire un selfie avec ce sympathique animal. Mais il s’agit avant tout d’une espèce en déclin, dont la pérennité pourrait bien être mise à mal si rien n’est fait pour l’aider. Explorer - protéger - se ressourcer #BornToBeWild |
Sources : conservation-nature.fr, futurama-sciences.com, brut, espèces-menacees.fr
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