De nouveaux records qui n’ont rien d’Olympiques
Les scientifiques du service d’observation Copernicus l’avaient annoncé : 2024 sera l’année des records (et on ne parle pas des médailles aux JO). En effet, 2024 est l’année la plus chaude jamais enregistrée sur Terre et cet été, la Méditerranée a même dépassé les 28°C.
Le thermomètre et le niveau des océans ont grimpé à de tels degrés que tout l’écosystème marin est impacté et pas seulement. L’invasion de méduses dans le monde entier, constitue une menace pour la survie de nombreuses autres espèces telles que les tortues ou de nombreux poissons comme le thon, les sardines, les anchois, déjà en danger à cause de la surpêche.
Par ailleurs, un récent rapport de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) révèle que le niveau des mers a grimpé de 15 centimètres dans le Pacifique depuis les trente dernières années. Un triste record mondial puisqu’il augmente en moyenne de 9,4 cm partout ailleurs. On comprend, ainsi, plus précisément les raisons du SOS lancé par le secrétaire général ONUsien.
Des régions submergées et rayées de la carte
Les îles volcaniques et atolls coralliens du Pacifique rejettent collectivement moins de 0,02% des émissions mondiales annuelles de gaz à effet de serre. Pourtant, elles sont menacées par la montée des eaux, chacune à son degré. Dans l’archipel de Kiribati ou aux îles Cook, les mesures correspondent à la moyenne mondiale. En revanche, dans les capitales comme Samoa ou les Fidji, le niveau de l’eau a grimpé trois fois plus qu’ailleurs.
Aux Tuvalu, l’un des plus petits états au monde, les cultures vivrières de tubercules et fruits tropicaux ainsi que la pêche sont uniquement destinés à la consommation locale. Les terres émergées sont déjà si réduites que les enfants ont fait du tarmac de l’aéroport International, leur terrain de jeu.
Inondations, cyclones : les catastrophes se poursuivent et selon les experts, les Tuvalu pourraient être entièrement submergées d’ici à 30 ans. Le ministre Tuvaluan du climat, Maina Talia a déclaré à l’AFP : “pour les États insulaires de basse altitude, c’est une question de survie”. Longtemps ignorées, du fait de leur faible poids économique, les îles du Pacifique illustrent, comme un miroir grossissant, une réalité climatique imminente, urgente, préoccupante.
Les chercheurs sont formels, la région n’est qu’un révélateur de ce qui pourrait bien survenir partout ailleurs sur la planète.
Vers une sixième extinction ?
Plus de 99% des organismes vivants sur terre ont déjà disparu… Incroyable ? Et pourtant vrai ! Depuis 500 millions d’années, la Terre a connu 5 catastrophes apocalyptiques provoquant l’extinction de masse de nombreuses espèces.
Et si elle a toujours tourné, elle continuera de le faire avec ou sans nous puisque la 6e extinction de masse est en marche. Et comme toutes les espèces animales sur la planète, les humains sont en danger.
La différence avec les précédentes extinctions ? Celle-ci est d’origine anthropique, c’est-à-dire que les activités humaines en sont entièrement la cause. L’autre particularité ? Sa rapidité. En effet, le réchauffement climatique agit à vitesse grand V.
D’ailleurs, savez-vous ce qui a provoqué les précédentes extinctions de masse ? Des éruptions volcaniques auraient causé le rejet massif de CO2 dans l’atmosphère, provoquant un réchauffement climatique, l’acidification des eaux et une perte d’oxygène. Ça vous rappelle quelque chose ? 🫣
À retenir :
D’un côté, la hausse du niveau des mers submerge les terres et réduit considérablement les sources essentielles d’eau, de nourriture ou l’habitat dans certaines régions du globe. Et tandis que les températures toujours plus élevées et l’acidification des océans affectent les écosystèmes marins, le réchauffement climatique provoque de nombreuses catastrophes naturelles toujours plus violentes et dévastatrices. Est-il encore possible de nier la réalité climatique ?
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Sources : France Info - Le Monde - Notre environnement - Site du gouvernement