Une fois qu'on a goûté au bâton de marche, on ne peut plus se passer de ce confort ! Mais attention à bien le choisir pour un bien-être et une praticité maximale. Pour cela, il y a 9 critères à prendre en compte. Explications.
9 critères pour bien choisir son bâton de marche
1. Le poids, un critère de choix !
Le poids des bâtons est un critère très important à prendre en compte lors de votre sélection : plus ils seront légers, plus ils seront agréables et moins fatigants à utiliser 🤗. Chaque gramme compte en rando ! Cela dépendra du matériau utilisé, et se répercutera sur le prix…
2. Les matériaux
Le tube constituant le bâton peut être :
- en alliage d’aluminium, qui est un bon compromis entre solidité, prix et légèreté,
- en carbone, plus léger, meilleur amorti, mais moins solide (il peut être cassant, quand l’aluminium plie !),
- ou en titane, léger et solide 🦾.
3. Un encombrement minimum
Vous ne serez pas forcément amené à utiliser vos bâtons de marche en permanence au cours de vos excursions, il vous faudra parfois les accrocher à votre sac à dos afin d’avoir les mains libres🎒. Dans ce cas, on n'a pas tellement envie qu’ils ne fassent antenne, s’accrochent partout, ni qu’ils manquent de crever un œil aux éventuels co-randonneurs qui vous accompagnent 🤕... La question de leur encombrement et du nombre de brins viendra donc à se poser, car plus le bâton aura de brins, moins il sera encombrant.
Un bâton à 4 brins pourra par exemple être rangé directement dans un sac. Mais beaucoup de bâtons ont entre 2 et 3 brins. Dans l’optique d’accrocher vos bâtons à votre sac à dos lorsque vous ne les utilisez pas, plus ce dernier sera grand, moins vous aurez besoin de brins.
Le bâton de marche, votre meilleur ami en rando ! Mais ce n'est pas le seul, le sac de rando a lui aussi son importance 👉 sac de randonnée, nos conseils pour bien le choisir, Que mettre dans son sac de randonnée ? Les indispensables.
4. Quel système de pliage ou de déploiement ?
Différentes technologies peuvent être utilisées :
- Les systèmes à vis, les plus courants, consistent à faire coulisser les brins qui se vissent les uns aux autres. Le problème souvent présenté est que vous pouvez être victime d’un dérèglement intempestif de la taille du bâton pendant la randonnée, soit au fur et à mesure, soit soudainement 😕. Dans ce dernier cas, il y a un risque de chute… Si votre utilisation n’est qu’occasionnelle, sur des reliefs modérés, avec peu de charge, vous pourrez néanmoins porter votre dévolu sur cette technologie.
- Les systèmes à clip consistent à faire coulisser les brins qui se fixent ensuite avec un mécanisme de clip, et inversement pour le rangement. Pratique et rapide, il est néanmoins plus cher que le système à vis 💸. En revanche, il ne peut pas se dérégler soudainement, mais seulement petit à petit, au fur et à mesure des appuis, ce qui est déjà moins dangereux. On peut opter pour cette technologie pour une utilisation plus régulière.
- Le pliage en Z est le mécanisme le plus fiable : les brins sont tenus ensemble à l’aide d’un fil élastique. Ils seront tout simplement dépliés et emboîtés les uns dans les autres. C’est souvent également le mécanisme le plus léger 🪶. En revanche, la taille n’est pas réglable, sauf si un système télescopique à clip lui est associé. Parfois, des manchons permettront de positionner ses mains plus ou moins bas au lieu de régler la taille. Il sera préféré par les adeptes de la légèreté ou ceux qui n’utilisent leurs bâtons que dans certaines circonstances (descentes très pentues, par exemple).
5. La taille, un critère de choix !
En ce qui concerne la taille, il faut dans l’idéal que vos coudes forment un angle droit quand la pointe du bâton est au contact du sol 📐. Du coup, en fonction du dénivelé, la longueur optimale pour une même personne n’est pas toujours la même. En montée, il faudra les raccourcir de 5 à 10 cm, afin de préserver votre élan vers le haut, et inversement en descente. ⚠️ Attention : Un bâton mal ajusté peut mettre votre cou, vos épaules ou vos poignets en tension.
6. Les poignées, le confort avant tout
Le choix des poignées va beaucoup influer sur votre confort. Douleurs, cloques… La qualité de la prise en main est très importante pour transmettre le poids du randonneur au sol. On attend d’elles qu’elles ne créent pas de frottement, et qu’elles soient confortables. Le mieux est de les essayer en magasin avant l’achat.
On en trouve en plastique (pour une utilisation très occasionnelle uniquement), en caoutchouc (déjà plus confortables et bon marché), en mousse EVA (très confortables et techniques, mais plus chères et moins durables), ou encore le must : en liège 🤩, qui sont aussi les plus chères. On vous conseillera donc ces deux derniers. Plus l’utilisation est intensive et/ou intense, plus le confort devra être privilégié.
L’ergonomie joue également, en fonction de la morphologie de votre main✋🏻. Les arrêtes émoussées, avec un pommeau épaté et bombé, sont fortement recommandées.
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7. Les dragonnes pour soulager vos mains
Ces petites sangles s’enfilent autour des poignets afin de soulager les mains et avants bras en servant d’appui au poignet, participant à la poussée, et à réduire les frottements. Les dragonnes rembourrées, plus confortables, seront préférées pour des utilisations régulières et prolongées.
8. Les pointes, l'assurance d'un bon contact avec le sol
Les pointes sont coniques et métalliques et sont au contact du sol : elles doivent bien s’y accrocher et tenir dans le temps. Certaines sont en acier, assez peu durables, mais pouvant convenir pour un usage occasionnel. Le carbure de tungstène, un peu plus cher, mais plus durable, sera indiqué pour une utilisation régulière.
On trouve également des embouts de pointes en caoutchouc ou composite, souvent interchangeables, efficaces sur surfaces rocailleuses, ou sur le bitume, pour protéger vos pointes. Ces protège-pointes pourront également protéger vos affaires (ou vos compagnons de marche😅) lorsque vous les rangez ou ne les utilisez pas. Il faut savoir que dans certains endroits, les pointes métalliques sont interdites, et on pourra les utiliser dans ce cas, notamment dans certains espaces naturels protégés (Vallée des Merveilles dans le parc naturel du Mercantour, GR 34 sur le littoral breton…).
9. Le système anti-chocs pour plus de confort
Il permet de réduire les vibrations, et d’ajouter du confort, à l’aide de ressorts près des pointes qui réduisent l’impact du bâton contre le sol. L’inconvénient, c’est que cela leste un peu les bâtons (et la facture 💶). Sur le plat et en montée, vous pourriez perdre de la puissance, en raison d’un planté de bâton moins sûr. Ce n’est pas indispensable, sauf si vous avez les articulations des poignets, coudes ou épaules fragiles, auquel cas vous pourriez apprécier cet amorti.
À retenir : Investir dans de bons bâtons de marche, c’est retrouver du confort tout au long de vos randonnées : soulager vos articulations, renforcer votre équilibre… N’hésitez plus ! On recherchera avant tout de la légèreté afin de ne pas se lester inutilement, et un encombrement minimum. Soyez attentif au réglage afin que la taille soit adaptée. Explorer - protéger - se ressourcer #BornToBeWild |
Sources : randonner-malin.com, randonner-malin.com, mongr.fr, lebaroudeurmalin.fr
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