2 - L’heure est aux économies d’énergie
L’économie d’énergie est probablement le plus grand enjeu de demain (ou plutôt d’aujourd’hui !), pour réduire son impact environnemental
et lutter contre le réchauffement climatique. La part du chauffage dans la consommation d’énergie au bureau représente 50 %, et la clim, jusqu’à 20 % dans les grands immeubles de bureau. Les équipements informatiques représentent, de leur côté, 21% de celle-ci. Il est grand temps d’agir !
Au travail, comme ailleurs, tous les petits gestes comptent, ça n’est pas parce que nous ne payons pas la facture qu’il faut s’en dispenser. Éteindre son écran lorsqu’on ne se sert pas de son ordinateur, ne pas le laisser en veille pendant les pauses déjeuner ou le soir en rentrant à la maison, éteindre les lumières lorsqu’on quitte une pièce, couper imprimante et machine à café lorsqu’on ne s’en sert pas, ne pas forcer sur le chauffage l’hiver (et enfiler un pull 🥶 !) ni sur la clim en été, prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur… Saviez-vous qu’un photocopieur consommait 80% de son énergie en mode veille ? Installer une multiprise avec interrupteur permet de mettre hors ligne tous les appareils en un seul geste le soir avant de partir. Par ailleurs, en plaçant son bureau de manière stratégique pour bénéficier de la lumière du jour, et en privilégiant les ampoules LED 💡, vous optimiserez et diminuerez la quantité d’électricité utilisée pour l’éclairage de votre poste de travail, jusqu’à 70% de dépenses en moins. Éteignez votre radiateur lorsque vous aérez votre bureau, fermez les volets et stores pour la nuit pour limiter les déperditions de chaleur… Tous ces gestes simples et faciles à mettre en œuvre concourent à faire la différence, pensez-y !
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3 - Je limite ma pollution numérique
Bien entendu, qui dit bureau, dit outil numérique, qui pèse lourd dans la balance environnementale : un impact qui n’a rien d’immatériel. Une donnée numérique (mail, téléchargement, vidéo, requête web…) parcourt en moyenne 15 000 km. Le stockage de vos données et de vos mails est très gourmand en énergie. Faire un ménage régulier dans votre boîte mail est donc primordial. De 10 à 12 milliards de mails seraient envoyés chaque heure dans le Monde, dont 60% ne sont jamais ouverts 📧.
Faire durer son matériel informatique améliore de manière conséquente son bilan carbone, pas anodin quand on sait que la fabrication d’un ordinateur de 2 kg coûte à la planète 588 kg de matière première et 114 kg de CO2 ! En cas de panne, pourquoi ne pas suggérer à votre hiérarchie de réparer au lieu de remplacer, et le cas échéant, d’opter pour du matériel reconditionné ? Son impact environnemental est réduit de 2 à 4 fois par rapport à un appareil neuf. Pensez également au smartphone double-sim afin de fusionner votre ligne personnelle avec la ligne professionnelle. Il faut savoir également qu’un ordinateur portable consomme 50 à 80% de moins qu’un ordinateur fixe.
Concernant vos requêtes web ❓faites court, avec des mots-clés pertinents, et lorsque c’est possible, allez directement sur le site recherché par le biais de votre historique. La création de favoris pour les sites consultés régulièrement ou taper directement l’adresse URL sont également des pratiques vertueuses. Fermer les onglets non utilisés, ne conserver que ce qui est nécessaire et de préférence localement, en n’utilisant le cloud que lorsque c’est absolument indispensable… Tous ces gestes concourent à alléger votre empreinte environnementale dans l’utilisation que vous faites de votre équipement numérique.
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4 - J’économise le papier
Un salarié du secteur tertiaire produit en moyenne de 120 à 140 kg de déchets par an, dont 60 kg de papier, soit 24 ramettes. Le principal déchet produit au bureau est sans nul doute le papier. Sachant qu’¼ des documents dont jetés 5 minutes après leur impression, c’est un terrible gâchis ! Vous devez donc vous interroger à chaque fois que vous lancez une impression sur son utilité, et le cas échéant, opter pour un mode éco et recto-verso, voire deux pages par feuille lorsque la qualité de lecture le permet. N’imprimer que les parties utiles du document permet déjà de réduire de manière conséquente le volume d’impression. Les feuilles à moitié imprimées peuvent servir de brouillon. Le tri du papier est une étape incontournable, surtout quand on sait qu’il peut être recyclé jusqu’à 7 fois ♻️.
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On a également tendance à se précipiter pour changer les cartouches d’encre, alors qu’on peut généralement lancer encore de nombreuses impressions avant d’être à sec.
5 - Je me mets au troc avec les collègues
Pourquoi ne pas organiser un espace troc au bureau où chacun pourrait amener les objets dont il n’a plus l’utilité, afin de les échanger ? Cela ne vous coûtera que des bacs de rangement dans un lieu de passage avec une affichette. Donner une seconde vie à ces produits plutôt que de jeter, la bonne idée !
6 - La pause-café ou déjeuner, c’est zéro déchet !
Les gobelets jetables, dosettes individuelles, emballages plastiques et autre futurs déchets totalement évitables n’ont plus leur place, à notre époque, à la pause-café ou déjeuner en entreprise ☕. L’ère des mugs, gourdes et lunchbox a sonné ! Emmenez votre gamelle au lieu de jeter votre dévolu sur un sandwich tout fait copieusement emballé, cela vous permettra de manger plus sain, local et de saison tout au long de l’année 😉.
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7 - Je me mets en télétravail chaque fois que possible
Une chose est sûre, la pandémie de Covid-19 a largement participé à démocratiser le télétravail, et ça, c’est une bonne nouvelle 😷 ! C’est ainsi que 30% des salariés du privé pratiquaient le télétravail en 2020 à raison de 3,6 jours par semaine. Cela réduit les émissions de CO2 liés au transport travail – domicile, et permet également de diminuer la surface de bureau. En contrepartie, la consommation énergétique à la maison augmente mécaniquement, de même que les flux vidéo et les petits déplacements qui se font plus nombreux. De plus, certains salariés déménagent plus à distance de leur lieu de travail (allongeant les trajets), afin d’avoir plus de surface (à chauffer !). C’est ce qu’on appelle l’effet rebond du télétravail.
Il faut donc tâcher d’adapter ses pratiques numériques, afin d’opter pour plus de sobriété chaque fois que possible (réunion audio plutôt que vidéo, par exemple, ou l’utilisation du wifi au lieu de la 4 ou 5G). Néanmoins, le télétravail permettrait de diminuer d’environ 30 % les impacts environnementaux de ces déplacements, un beau progrès 💪!
À retenir :
L’heure de la reprise a sonné, et vous reprenez péniblement le chemin du travail… Mais ce chemin, ne devriez-vous pas le parcourir à vélo plutôt qu’en voiture ? Vous êtes-vous interrogé sur l’impact environnemental de vos petites habitudes quotidiennes au boulot ? Afin de limiter le réchauffement climatique et les pollutions en tout genre, nous devons dès aujourd’hui faire évoluer nos pratiques afin de les rendre plus vertueuses. La rentrée n’est-elle pas le moment ou jamais de prendre de nouvelles résolutions et de reverdir nos entreprises 🌿?
Explorer - protéger - se ressourcer #BornToBeWild
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Sources : courrierinternational.com, consoglobe.com, Ademe, Ademe
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