Sa mission : Limiter l’impact de l’homme sur la nature
👮♂️ Les inspecteurs ou inspectrices de l’environnement assurent des missions de police de l’environnement : ils sont chargés de surveiller, prévenir et sanctionner les atteintes à l’environnement. Pollution des eaux, atteintes aux zones humides, lutte contre le trafic d’espèces protégées, contre le braconnage, préservation des espaces naturels, de la flore et de la faune sauvage… Nombreuses sont les situations où la réglementation environnementale est susceptible d’être piétinée.
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Des pouvoirs de police judiciaire et administrative
Grand protecteur de la biodiversité, l’inspecteur de l’environnement dispose de pouvoirs de police administrative et judiciaire sous l'autorité du procureur de la République 💪. Le décret n° 2023-187 du 17 mars 2023 précise en effet que « les inspecteurs de l’environnement spécialement désignés disposent, pour les enquêtes judiciaires qu’ils diligentent sur réquisition du procureur de la République ou sur commission rogatoire du juge d’instruction, des mêmes prérogatives et obligations que celles attribuées aux officiers de police judiciaire ».
Ces agents assermentés peuvent ainsi diligenter des enquêtes 🔍, qui sont susceptibles de mener jusqu’à des poursuites en justice à l’encontre des délinquants de l’environnement. Il est habilité à rechercher et à constater les infractions aux dispositions du code de l’environnement. C’est un véritable policier de l’environnement, qui porte l’uniforme de même qu’une arme de service dans les services départementaux de l’OFB (Office Français de la Biodiversité).
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Quelles sont les missions de l’inspecteur de l’environnement ? Un métier au service d’un précieux bien commun : le milieu naturel
Pas de place pour l’ennui dans le quotidien de ce protecteur de la planète ! Se succèdent des missions de terrain et de bureau, où il procède à la rédaction d’avis techniques, de procédures judiciaires, ou d’études d’impact, et à l’animation de réunion de sensibilisation des acteurs locaux et des usagers.
Ses missions sont variées, il peut aussi bien être amené à exercer des contrôles de conformité des permis de chasse et de respect des règles de sécurité, qu’à réaliser des études sur l’état des espèces et des milieux naturels, ou encore sur le niveau des cours d’eau. Il peut également participer à des opérations de surveillance et de filature… Une chose est sûre, il s’agit d’un métier passionnant, et porteur de sens !
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Qui sont les employeurs de l’inspecteur de l’environnement ?
Il exerce ses fonctions au sein des directions régionales et services départementaux de l’OFB (office français de la biodiversité), ou de l’ONFCS (office national de la chasse et de la faune sauvage). Fonctionnaire de catégorie B, il est rattaché au ministère de l’écologie et la transition écologique.
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Quelles sont les compétences et qualités requises pour occuper la fonction d’inspecteur de l’environnement ?
🌍 L’inspecteur de l’environnement doit faire preuve de solides connaissances environnementales des milieux naturels et des écosystèmes qu’il sera amené à protéger. La loi et la réglementation environnementales n’ont aucun secret pour lui. L’exercice de ses fonctions nécessite également une excellente condition physique, et un bon équilibre psychologique. Il doit notamment être capable de parcourir au moins 200 mètres à la nage pour obtenir le concours.
À la fois diplomate, pédagogue, et autoritaire, il sait faire preuve de maîtrise de soi et de fermeté. Son sens de l’initiative et son esprit d’équipe sont des atouts pour mener à bien ses missions de contrôle et de surveillance, qui s’effectuent nécessairement au minimum en binôme pour des raisons de sécurité, notamment en milieu naturel et parfois isolé. L’inspecteur de l’environnement ne compte pas ses heures, et peut être soumis à une amplitude horaire contraignante, de même qu’à un travail de nuit et le week-end.
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Quelle formation ?
🧑🎓 Le métier est accessible par voie de concours externe ou interne : c’est le concours de technicien de l’environnement, accessible avec un baccalauréat. Les candidats admis suivent ensuite une formation d’une durée d’un an à l’ENTE. Néanmoins, pour concourir, les formations les plus cohérentes et demandées sont le BTS GPN - gestion et protection de la nature, le BUT génie biologique parcours sciences de l'environnement et écotechnologies ou encore une Licence ou un master en écologie, gestion de l'environnement. En effet, 90% des candidats réussissant le concours externe ont un niveau d’étude bac+5 en environnement, agronomie ou foresterie… Mieux vaut donc ne pas s’y rendre la fleur au fusil !
À retenir :
Une chose est sûre, vous ne vous voyez pas occuper le quotidien ennuyeux et morose d’un bureaucrate. Le Bore out, ce n’est pas pour vous ! Non, vous avez besoin d’occuper des fonctions qui aient du sens, de vous sentir utile, et d’œuvrer, à votre niveau, pour l’environnement et la biodiversité. Le métier d’inspecteur de l’environnement est peut-être votre vocation. Un métier tout simplement passionnant qui consiste à veiller au respect de la réglementation en matière d’environnement, d’enquêter sur les atteintes portées à celui-ci, et de poursuivre les contrevenants. Le concours, accessible au niveau bac, est néanmoins très sélectif : pourquoi pas vous ?
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Sources : cidj.com, écologie.gouv.fr, infos.emploipublic.fr, métiers-biodiversite.fr, dalloz-actualité.fr, ofb.gouv.fr
