Mission n°2 : Zéro pesticide
L’utilisation de pesticides et d'herbicides dans l’agriculture ou le jardin des particuliers menace les papillons. Ces produits chimiques toxiques détruisent non seulement leur source de nourriture mais aussi leur habitat et perturbent leur développement.
En cas d’invasion de pucerons ou d’indésirables, privilégiez les méthodes biologiques comme la rotation des cultures ou l’introduction d’insectes prédateurs (coccinelles, syrphes). Il existe 7 animaux à avoir dans votre jardin pour dire ciao aux pesticides, comme par exemple, le hérisson. Vous le saviez ?
Et la permaculture, ça vous parle ? Elle encourage la biodiversité en intégrant des méthodes naturelles telles que créer des bandes fleuries, adopter une gestion de l’eau raisonnée ou associer certaines plantes entre elles pour créer un environnement sain et accueillant pour les papillons.
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Mission n°3 : Préserver et renforcer la présence d’espaces verts et sauvages
Du vert, plus vert, encore plus vert ! Les prairies et espaces sauvages sont autant d’habitats potentiels permettant la reproduction et l’alimentation des papillons.
Pourtant, l’agriculture intensive et l’urbanisation contribuent à réduire ces habitats. Par ailleurs, au-delà de la superficie d’espaces verts sur le globe, la façon de les entretenir compte également. Ainsi, tondre trop régulièrement nuit aux plantes nourricières des chenilles ainsi qu’aux fleurs sauvages riches en nectar et appréciées des papillons.
Privilégier des zones sauvages et non fauchées est favorable aux insectes autant qu’aux plantes elles-mêmes qui peuvent se renouveler plus facilement. Enfin, soutenir les initiatives locales telles que les corridors écologiques ou jardins partagés permet de préserver la biodiversité, même en ville.
Mission n°4 : Sensibiliser et s’engager
À long terme, sensibiliser le plus de monde est essentiel pour protéger les papillons. Plus on comprendra l'importance des insectes pollinisateurs dans nos écosystèmes, plus nous pourrons adopter collectivement des comportements respectueux de la biodiversité. Ainsi, il existe différentes manières de s’engager et d’agir pour protéger nos pollinisateurs :
Des programmes de comptage ou de suivi de la population de papillons existent. En contribuant au recensement des espèces et à la collecte de données, on contribue à leur protection. Par ailleurs, certaines associations œuvrent pour la création de jardins à papillons dans les écoles ou les parcs publics. Une démarche utile et pédagogique.
Mission n°5 : Préserver les papillons des changements climatiques
Le changement climatique modifie les habitats naturels des papillons, affectant leur migration et leur reproduction. En plantant des espèces locales et en créant des corridors écologiques, on assure leur survie face à ces bouleversements.
Réduire notre empreinte carbone et soutenir des politiques de lutte contre le réchauffement climatique constituent aussi des actions cruciales pour la sauvegarde des papillons.
À retenir :
Préserver les papillons n’est pas une option. Essentiels pour maintenir l’équilibre de nos écosystèmes et la biodiversité, les papillons pollinisateurs jouent un rôle crucial dans l’agriculture mondiale. Si de nombreuses espèces de papillons ont disparu, il est encore temps de les sauver en adoptant les bons gestes. Créer des habitats favorables, planter les fleurs qu’ils aiment, supprimer les pesticides nocifs, protéger les espaces verts autour de nous, font partie des actions simples à mettre en place afin de protéger le précieux insecte aux ailes colorées et de préserver la vie sur Terre.
Explorer - protéger - se ressourcer #BornToBeWild
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Sources : FNH - Jardins des papillons -
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