1. Le secteur de l’énergie, le plus grand émetteur de Co2
Il n’y a pas de débat sur ce point : le secteur le plus gros émetteur de CO2 dans le monde reste la production d’électricité, avec 41% du total des émissions de la planète, et 47% si on y ajoute le secteur de l’énergie dans sa globalité. Cette répartition est néanmoins variable d’un pays à un autre, puisque la part de l’énergie représente 54% des émissions en Chine, par exemple, contre seulement 21% en France, en raison de notre parc nucléaire.
La production de chaleur et d’électricité reste indétrônable à l’échelle de la planète en termes d’émission de CO2 et porte une lourde responsabilité dans le phénomène du réchauffement climatique, une triste championne toutes catégories 👎.
Les solutions ? Accélérer la transition énergétique, améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments et industrie et développer des technologies pour capturer et stocker le CO2.
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2. Les transports : des émissions élevées
Sur la seconde place du podium, le secteur du transport représente, quant à lui, 25% des émissions mondiales de CO2. Transports routiers, aériens, maritimes… Les flux de marchandises et de passagers ont connu un important développement sur les dernières décennies et ne désemplissent pas. Le transport routier, notamment, en représente la plus grosse proportion, car même si les voitures se font de moins en moins polluantes, elles sont de plus en plus nombreuses 🚗.
Ce n’est qu’ensuite que viennent les autres secteurs industriels, y compris de la construction, qui représentent, tous ensemble, 18% des émissions mondiales de CO2.
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3. La construction : Bâtir un avenir, mais à quel coût environnemental ?
Le secteur de la construction, selon le Ministère de la Transition écologique, représente environ 23% des émissions de gaz à effet de serre en France, un chiffre qui souligne l'urgence de pratiques de construction plus durables.
En 2014, le secteur du bâtiment a généré 227,5 millions de tonnes de résidus polluants, soit 75 % des déchets produits en France 😠. Le BTP mériterait de se reverdir, et vite, car il s’agit d’une des industries les moins écoresponsables, avec des chantiers très polluants.
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4. L’agriculture : Cultiver des aliments et des émissions
L’agriculture figure parmi les mauvais élèves en matière de pollution, puisqu’elle est responsable de 13 à 18% du total des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle de la planète, et notamment de méthane et d’oxyde nitreux qui proviennent des bovins 🐮. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) rapporte que l'agriculture est responsable de 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, incluant des gaz puissants comme le méthane et l'oxyde nitreux.
Sans oublier que c’est bien souvent pour les besoins de l’agriculture que la déforestation est initiée. D’autant plus qu’elle est à l’origine d’une importante pollution de l’air en Europe.
Notamment, l’ammoniac (NH3) émis dans l’air provient à 93 % de l’agriculture, dont 69 % des élevages et 28 % des apports d’engrais minéraux, une substance aux conséquences sanitaires, environnementales et climatiques très destructrices. Sans parler des produits phytosanitaires… De nombreux polluants atmosphériques lui sont imputables.
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5. La vente au détail de produits alimentaires : Emballages et déchets en abondance
La distribution alimentaire n’est pas en reste, principalement en raison du conditionnement des produits alimentaires que nous consommons au quotidien, et qui fait la part belle au plastique, ce fléau des océans. La vente au détail suppose encore souvent que les denrées soient emballées, suremballées, ce qui crée une quantité de déchets inouïe.
Même si le vrac se fait, progressivement, une petite place dans nos habitudes, il reste très marginal par rapport aux quantités écoulées et consommées 🛒.
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6. La mode : La fast fashion, rapide et furieuse contre l'environnement
Ah, la mode… Il s’agit de l’un des secteurs le plus couramment montré du doigt en matière de pollution, et en particulier la fast fashion. Car d’une part, elle utilise beaucoup d’énergie et de matières premières, mais elle rejette également de nombreux polluants dans l’eau potable afin de traiter et de colorer les tissus. Pas moins de 7 500 litres d’eau sont nécessaires pour fabriquer un jean 👖 !
De plus, elle génère une quantité colossale de déchets, en raison de la surconsommation à laquelle elle invite, et d’une qualité bien souvent médiocre qui n’est absolument pas étudiée pour durer dans le temps mais au contraire, pour proposer des articles bon marché qui seront rapidement remplacés.
À l’échelle mondiale, 100 milliards de vêtements ont été consommés dans le monde en 2014, une véritable frénésie s’est emparée des garde-robes 😱. Bien souvent fabriqués dans des pays peu développés avec une réglementation minimale, les grands industriels du secteur ne manquent pas de s’engouffrer dans cette brèche pour faire un maximum de profit.
Sans oublier les quantités folles de microplastiques rejetés dans l’eau de lavage des articles en tissu synthétique et produit à partir de combustibles fossiles… Non, la mode n’est définitivement pas un exemple en matière d’environnement et s’habiller vert n’est pas une mince affaire.
7. Les technologies et le numérique : Innovations high-tech, des coûts écologiques élevés
Parmi les industries les plus polluantes, la fabrication des milliards de smartphones, ordinateurs, tablettes, consoles de jeux et télévisions que nous utilisons au quotidien est lourde de conséquences pour l’environnement 📱. Il s’agit d’un domaine très gourmand en énergie et en ressources naturelles non renouvelables.
Si Internet était un pays, il serait le 3ème consommateur mondial d’électricité après la Chine et les États-Unis. En 2025, 20% de la consommation électrique mondiale pourrait être consacrée au seul secteur numérique. L’industrie high-tech et du numérique pèsent lourd sur les épaules de la planète, et continue d’année en année sa progression.
💪 Reminder : Chaque action compte, qu'il s'agisse de choisir des produits moins emballés, de privilégier les transports en commun ou de soutenir les énergies renouvelables. Ensemble, en prenant des décisions éclairées et responsables, nous pouvons contribuer à un avenir plus vert et plus durable. Engageons-nous à être les acteurs du changement, car chaque geste vers la durabilité est un pas vers la préservation de notre planète.
À retenir :
Face aux défis environnementaux que nous rencontrons, il devient impératif de reconnaître notre rôle et notre impact. Chaque secteur, de l'énergie à la mode, joue un rôle dans la dégradation de notre planète, mais détient également la clé de solutions durables. En tant qu'individus, nos choix quotidiens en matière de consommation, de mobilité et d'utilisation de l'énergie façonnent directement l'avenir de notre environnement.
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Sources : sudouest.fr, caminteresse.fr, statistiques.developpement-durable.gouv.fr, Ademe, grizzlead.com, lemonde.fr