1/ L’union est la seule solution
C’est indéniable, pour sauver la planète, il faut diminuer la production et la consommation d’énergies fossiles partout dans le monde. Décarboner implique de transformer tous les secteurs de l’économie et cela ne sera possible à l’échelle mondiale que par une mobilisation collective, et notamment par une aide internationale accrue pour soutenir les pays du Sud dans la réduction de leurs émissions.
Par ailleurs, si certains impacts font désormais partie de notre réalité. Pour vivre avec, c’est collectivement que nous pouvons modifier nos comportements et adapter la façon dont nos villes et nos territoires sont aménagés.
2/ Pas le temps d’être défaitiste
Le dernier rapport du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du climat) le dit : “ un réchauffement global de 1,5°C et 2°C sera dépassé au cours du XXe siècle, à moins que de fortes réductions de CO2 et d’autres émissions de gaz à effet de serre ne se produisent dans les décennies à venir”. Or si nous avons le pouvoir de limiter nos émissions et de changer nos comportements, nous ne pourrons jamais repousser les limites de la planète. Alors qu’attendons-nous pour le faire ?
3/ Les progrès existent déjà : chaque geste compte
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les actions écologiques menées au cours des dernières décennies ont produit des résultats mesurables. Prenons l'exemple du trou dans la couche d’ozone : grâce à l’interdiction mondiale des CFC dans les années 1980, ce problème autrefois alarmant est en voie de résolution.
De la même manière, les efforts pour nettoyer certains cours d'eau ou réduire la pollution de l'air dans les grandes villes ont permis des améliorations notables. Ces victoires, bien que partielles, montrent que les changements sont possibles lorsqu’on agit ensemble.
4/ Ne pas agir, c’est un choix politique
Comme l’évoque Eddy Pérez, directeur de la diplomatie au Réseau action climat Canada : “l’inaction est un choix politique” qui profite aux anti-écologistes. Aussi résigné qu’on soit, ne plus agir c’est comme agir pour le camp adverse. Indirectement, les messages de désespoir sont autant de failles qui soutiennent le terrain déjà trop fertile des opposants écologistes.
Par ailleurs, en sciences sociales, le concept de “performativité” désigne la façon dont notre manière de parler des choses influence nos comportements et nos choix collectifs. Ainsi, les conséquences d’un discours défaitiste sont loin d’être abstraites.
5/ L’effet domino : un cercle vertueux
Les comportements écologiques, même à petite échelle, ont un pouvoir inspirant. En montrant l’exemple, vous incitez vos proches, vos collègues et votre communauté à changer leurs habitudes. Parfois, un simple choix comme réduire sa consommation de viande ou adopter un mode de transport durable peut influencer d’autres à vous suivre.
Ces actions individuelles créent une dynamique collective, capable de transformer des industries entières. La montée en puissance des produits bio ou des énergies renouvelables en est la preuve : la demande des consommateurs force les entreprises et les gouvernements à s’adapter.
6/ La nature est résiliente
La nature a une capacité remarquable à se régénérer si nous lui en donnons les moyens. Des initiatives de reforestation ont déjà montré qu'il est possible de redonner vie à des écosystèmes dégradés, de soutenir la biodiversité ou même de restaurer des terres arides en offrant de nouveaux moyens de subsistance aux habitants.
Ces succès rappellent que la nature n'est pas condamnée et que nos efforts peuvent inverser les tendances.
7/ Le changement climatique est encore réversible
Bien que le dérèglement climatique soit une réalité, les scientifiques s’accordent à dire qu’il est encore possible, en agissant rapidement, de limiter le réchauffement à 1,5 °C. Les énergies renouvelables, les technologies de captage de carbone et les pratiques agricoles durables sont déjà en place et constituent des solutions solides.
Chaque tonne de CO2 évitée contribue à atténuer les effets les plus graves du changement climatique. Ainsi, en agissant maintenant, nous offrons une chance à la prochaine génération de vivre sur une planète plus saine.
👋 Est-il encore possible de stopper le réchauffement climatique ?
8/ Un devoir envers les générations futures
Nos actions peuvent encore sauver des millions de vies, protéger des territoires autochtones, éviter la destruction de milliers d’espèces et d’écosystèmes, prévenir les migrations climatiques forcées de millions de personnes et promettre aux enfants, un avenir meilleur.
Ignorer les conséquences positives de ces actions reviendrait tout simplement à condamner des populations vulnérables à subir les conséquences de notre inaction (pays du sud, femmes, agriculteurs, personnes racisées, jeunes générations).
Pour aller plus loin
À retenir : Les défis environnementaux sont immenses, mais ils ne sont pas insurmontables. Chaque jour, les nombreuses initiatives collectives menées portent leurs fruits et offrent des résultats immédiats et encourageants. Persévérer, c’est faire plus que protéger la planète : c’est créer un monde engagé où la solidarité remplace la résignation. C’est offrir aux générations futures un environnement plus sain, des valeurs plus grandes, une meilleure qualité de vie et une planète prospère. Explorer - protéger - se ressourcer #BornToBeWild
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Sources : L’Actualité - Wedemain
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