🌡️ La température et le vivant
Chaque espèce possède son propre seuil de tolérance thermique, au-delà duquel elle ne peut survivre. Les variations de température déterminent les périodes de croissance, de reproduction et d’hibernation des espèces.
Par exemple, les coraux sont très sensibles aux changements de température de l’eau. Généralement, ils apprécient l’eau des mers tropicales salées où la température varie entre 20°C et 32°C et où la clarté de l’eau permet aux rayons du soleil de pénétrer. Sans ces conditions, ils blanchissent et finissent par mourir. Un épisode massif de blanchissement du corail est d'ailleurs à déplorer...
Des exemples concrets de l’influence de la température sur le vivant :
💧 L’eau, indispensable à tous
L’eau est vitale pour tous les organismes vivants. Sa disponibilité et sa composition influencent la survie et la répartition des espèces. Les plantes s’adaptent de manière spécifique aux environnements humides ou arides tandis que les animaux développent des stratégies pour conserver l’eau ou éviter la déshydratation.
Par exemple, la salamandre sombre du Nord respire par la peau. Pour que les échanges de gaz se fassent, sa peau doit être humide. Pour sa survie et sa reproduction, elle a besoin d’un environnement humide. Les écosystèmes aquatiques, eux, dépendent de la salinité, du pH et de la teneur en oxygène de l’eau.
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🪱 Le sol : plusieurs facteurs abiotiques
Parmi les facteurs abiotiques influençant le vivant, la composition du sol regroupe plusieurs facteurs. Le sol est composé de 4 éléments : l’eau, l’air, les minéraux et la matière organique. La terre fournit les nutriments essentiels aux plantes et sert de substrat (support) pour de nombreux organismes.
Ainsi, la texture, la composition chimique du sol et notamment son PH influencent la végétation qui y pousse. Les sols riches en matière organique (matière fabriquée par les êtres vivants) favorisent une biodiversité plus élevée. C’est le principe même du compost.
Le climat
Le climat englobe la température, l'humidité, les précipitations et les vents. Il détermine des biomes (des communautés animales ou végétales). Par exemple, les forêts tropicales, les déserts, les toundras représentent des biomes.
Qu’ils soient naturels ou anthropologiques (liés à la vie humaine sur Terre), les facteurs climatiques ont un impact considérable sur les écosystèmes entraînant parfois la migration, l’adaptation forcée de certaines espèces ou pire encore, leur extinction. D’ailleurs, savez-vous pourquoi on parle de 6e extinction ?
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Les interdépendances des facteurs abiotiques
Parmi les facteurs abiotiques, on trouve l’ensoleillement, la température, l’humidité, les minéraux, le PH du sol ou de l’eau, l’air (ou l’aération du sol), les précipitations, le relief, la salinité de l’eau.
Chacun de ces facteurs influence le vivant à sa manière, c’est ce que nous avons pu voir ici. Pourtant, il faut garder à l’esprit que ces facteurs abiotiques ne fonctionnent pas isolément. Ils interagissent pour créer des écosystèmes spécifiques.
Par exemple, la lumière et la température influencent ensemble les cycles de croissance des plantes. De même, l’humidité et la température déterminent les taux de décomposition des matières organiques affectant la fertilité du sol.
Les facteurs abiotiques : sources de stress
C’est parce qu’ils sont indispensables que certains facteurs abiotiques peuvent, dans certaines situations, provoquer un stress sur leur écosystème.
Par exemple, en cas de canicule, une température élevée crée un stress pour les plantes qui peuvent finir par mourir. Les catastrophes ou événements extrêmes comme les inondations ou les incendies peuvent aussi modifier les paysages, parfois de manière irréversible.
Les activités humaines comme l’urbanisation, la déforestation ou encore la pollution modifient également ces facteurs et leurs interactions. Bien souvent, les conséquences sont déplorables pour la biodiversité et la stabilité des écosystèmes.
À retenir :
Les facteurs abiotiques sont essentiels à la vie et au bon fonctionnement de tout écosystème : végétal, animal et même humain. Ces facteurs influencent les êtres vivants (les facteurs biotiques) et leur impact est varié, quantifiable et parfois irréversible sur l’environnement. Il est donc nécessaire de bien comprendre leur influence pour mieux préserver la biodiversité et les écosystèmes naturels. C’est en observant ces facteurs abiotiques que les écologistes peuvent anticiper les réponses d’un écosystème aux changements environnementaux et anthropiques (liés à l’activité humaine).
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Sources : Alloprof - Universalis - encyclopédie - Institut Français de l’éducation
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